

Assassin's Creed Shadows
Après l’Égypte, la Grèce et les croisades, Assassin’s Creed s’aventure enfin dans le Japon féodal. On y incarne Naoe, une kunoichi experte en infiltration, et Yasuke, un samouraï inspiré d’un personnage historique réel. L’alternance entre ces deux personnages offre une diversité de gameplay. On grimpe sur les toits d’un village en pleine floraison des cerisiers, on s’infiltre dans les résidences de daimyos sous la pluie, puis on fend l’ennemi en deux avec un katana. Visuellement, Shadows séduit par sa direction artistique élégante, inspirée des estampes japonaises. L’ambiance fonctionne à merveille. Pour le reste, on retrouve les piliers habituels de la série : infiltration simplifiée, combats répétitifs, et une carte truffée d’icônes à nettoyer. Le scénario, centré sur la lutte contre l’oppression, peine à se renouveler, malgré quelques belles scènes. Shadows reste un épisode solide, fidèle à la formule, mais après quatorze épisodes, il incarne aussi une certaine fatigue de la licence.
Par Julien Devriendt (publié dans La Revue des livres pour enfants n° 342)