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Onglets principaux

   Semaine du 28 février 2021   

3 événement(s) :
Spectacles et animations
Sénégal 20-21

Dans le cadre du Projet Sénégal initié par le département de l'Isère, les Arts du Récit et la Médiathèque départementale de l'Isère proposent, de mars à mai 2021, 17 séances de conte et une conférence autour de l'oralité africaine.

 

Parmi ces séances, en plus des scolaires, 10 seront ouvertes au grand public dans plusieurs bibliothèques du département, avec l'un des trois artistes : Thierno Diallo, Rahila Hassane et Pacos. Autour de cet événement, chaque structure met à l’honneur le Sénégal en organisant également de nombreuses animations pour le grand public : ateliers, expositions, conférences, concerts, projections…

Première séance le vendredi 5 mars à la Maison des associations d'Estrablin-Moidieu, avec le conteur Thierno Diallo.

Public : Tout public
Session(s) :
Vendredi 5 mars 2021
Vie de l'édition

Les Cahiers Robinson lancent un appel à contributions pour un prochain numéro qui sera intitulé "La littérature de jeunesse, de la maternelle à l’université".

La « littérature de jeunesse » recouvre des œuvres et des produits très disparates dans leur intention et dans leur facture, de même qu’entre la prime enfance et le jeune adulte l’écart ne cesse de s’allonger, sans pour autant interdire les rencontres, les croisements, ce que la critique anglo-saxonne désigne par cross over. Il reste ce terme de « jeunesse » qui au fond définit peu de choses, sauf peut-être par exclusion. Les livres spécifiquement adressés à cette jeunesse occupaient naguère très peu de place dans les écoles sinon sous forme de manuels composés souvent de textes faits pour un autre âge. On a vu ces manuels se transformer peu à peu et se présenter même quelquefois comme des sortes d’anthologies de l’édition pour la jeunesse, ceci pour des classes d’âge de plus en plus élevées. On a vu aussi les « livres de bibliothèque » sortir de leurs armoires pour figurer dans les programmes et dans les listes d’ouvrages recommandés. Longtemps considérée comme une propédeutique à la lecture de la « vraie » littérature, ils sont désormais lus pour eux-mêmes, pour leurs qualités propres, quelquefois jugées supérieures à celles de la lecture adulte. Cette légitimation par les instructions officielles, malgré ses hauts et ses bas, a suscité un intense travail de découverte et de recherche dans les instituts de formation, avec des orientations contrastées, la perspective didactique se nourrissant désormais de la reconnaissance des « pouvoirs de l’enchantement » (pour reprendre le titre d’un ouvrage récent d’Anne Besson, Les Pouvoirs de l’enchantement). La littérature de jeunesse occupe aussi une place de plus en plus importante dans les facultés de lettres, au prix sans doute de deux stratégies qui pourraient paraître contradictoires, d’une part la promotion d’un « mauvais genre » venant bousculer les programmes académiques, d’autre part la validation de livres qui font œuvre et qui méritent d’être retenus pour leurs qualités esthétiques (y compris celles de l’image, qui n’est plus simplement illustration) et pour leur aptitude à éveiller la pensée.

Ce bouillonnement et cet afflux de références quelquefois ultra-contemporaines pose la question des corpus, de leur cohérence et de leur continuité. S’en dégage-t-il une culture commune ou un morcellement des univers de référence ? D’autre part, ces lectures se font le plus souvent sur un mode extensif, à rebours des pratiques scolaires privilégiant le commentaire approfondi de courts extraits. En dehors de l’institution, la vogue des fanfictions ou celle des booktubeuses témoignent également de nouvelles appropriations transformant le statut du lecteur. Tout ceci pose la question des exercices donnés en classe, du travail de l’élève ou de l’étudiant, et de son évaluation. Et dans la foulée, la question des outils pédagogiques. La récente parution d’un « manuel », La littérature de jeunesse par ces textes (sous la direction de Bénédicte Milland-Bove et de Marie Sorel) illustre ce besoin.

Quelle part reste-t-il, revient-il à l’institution scolaire dans un mouvement qui se présente souvent sous forme d’injonctions? Quelle idée de la littérature et de la lecture de littérature est-elle en mesure d’instituer dans un cadre qui s’internationalise par ailleurs et vit sous le signe tant de la transculturalité que de la transmédialité?

On espère des contributions sur l’un ou l’autre de ces points, avec une attente particulière concernant l’activité de l’élève ou de l’étudiant, voire plus spécifiquement de l’étudiante puisqu’il semble que les jeunes filles et les jeunes femmes soient particulièrement impliquées dans ces nouvelles appropriations.

Les propositions peuvent être envoyées à francis.marcoin@univ-artois.fr, sachant que ce n° est prévu pour le deuxième semestre 2022, ce qui supposera une remise des textes en avril 2022 au plus tard.

Public : Professionnels
Session(s) :
Samedi 6 mars 2021
Expositions
Papa-Ballon de Saehan Parc

Le Musée de poche à Paris vous invite à l'expositition "Papa Ballon" du 3 mars eu 10 avril 2021 avec les illustrations originales de Saehan Parc du livre Papa-Ballon à paraître aux Editions 4048. Imaginez un monde où tout serait inversé, les enfants prendraient soin de leur parents têtes en l’air... car une mystérieuse épidémie les a transformés en vulgaire ballons de baudruche ! Les parents sont tout inquiets de ce changement de forme alors que les enfants profitent de ce moment de liberté pour faire enfin ce qu’il leur plaît. Mais en cas de danger, voilà les enfants qui se retrouvent tout bouleversés de laisser leur parent- ballon s’envoler ! Un conte fantaisiste sur le lien indéfectible qui unit un parent et son enfant.

L’exposition dévoile le travail tout en rondeur de l’artiste Saehan Parc dans des saynètes à la fois tendres et truculentes réalisées entièrement aux feutres à l’alcool.
 
 Vernissage le Samedi 6 mars à partir de 15h30  
 
 En lien avec l'exposition :


Atelier événement avec Saehan Parc : Mon moi ballon

L’artiste embarque tout le monde dans son monde fantastique au pays des ronds et invite les enfants à réaliser leur autoportrait façon ballon. Imaginez un grand rond, nu comme un oeuf où dessiner ses traits, on va bien rigoler ! Les enfants repartiront tous masqués, gonflés en créativité et en belle énergie, ils pourront presque s’envoler !

Samedi 6 mars de 14h à 15h30 - pour les enfants à partir de 5 ans (sans les parents)

Public : Jeune public
Session(s) :
Samedi 6 mars 2021
Le Musée de poche, 41 rue de la Fontaine au roi, 75011 Paris