Actuellement en France, 1 enfant sur 5 grandit avec une autre langue que le français. Quelle place faire à ces langues étrangères en bibliothèque, comment aborder cet enjeu interculturel ?

En raison du contexte sanitaire actuel, le CNLJ transpose l’ensemble de ses formations du premier semestre en visioconférence, via l'outil Zoom.
Ainsi, quelle que soit votre situation professionnelle ou géographique, vous pourrez suivre ce stage en ligne.

Niveau : Tous publics

Dans le cadre du Mois de la littérature pour la jeunesse, Laurent Corvaisier est invité pour une grande exposition au Forum et au Pôle jeunesse de la Médiathèque Jacques Baumel à Rueil-Malmaison, du 18 mai au 26 juin 2021. Laurent Corvaisier exposera une cinquantaine de tableaux sur toile, bois et papier dont l’intégralité des illustrations issues de Ce que poète désire et Ouvrons l’œil du cœur d’Abdellatif Laâbi, récemment publiés aux Éditions Rue du monde. Il animera le 16 juin un atelier, "Portraits typographiques" pour petits et grands et proposera des visites guidées aux scolaires et au grand public.

Laurent Corvaisier est illustrateur, peintre et enseignant, notamment à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) où il a lui-même été étudiant. Après ses études en section images imprimées, il démarre une carrière d’illustrateur pour la littérature jeunesse mais aussi pour la presse (Le Monde, Libération...). Il développe en parallèle son travail de peintre et expose régulièrement en France et à l’étranger.

Ses dessins caractérisés par une luminosité exceptionnelle, des couleurs franches, un sens de la mise en scène et de la narration si singulier ont été publiés par de nombreux éditeurs (Gallimard Jeunesse, Actes Sud, Albin Michel...). Soit, une soixantaine d’albums reflétant la diversité des cultures mais aussi sa générosité et sa curiosité pour le monde qui l’entoure.

 

Pour les 10 ans du Passage Sainte-Croix à Nantes, Claude Ponti invite les visiteurs à regarder la vie avec des yeux d’enfants à travers une exposition d’œuvres d’enfants issues des collections du Muz (Musée d’œuvres d’enfants en ligne), du Musée d’arts de Nantes et d’une œuvre participative créée par plus de 450 enfants nantais, jusqu'au 12 juin 2021. Exposition aussi en ligne sur le site du Muz.

Poussins malicieux, gâteau géant d’anniversaire immangeable, rondes et odes à la nature, immense fresque collaborative de plus de 3 mètres de long, et œuvres issues de pédagogies d’initiation telles que celles de Célestin Freinet et de Germaine Tortel s’invitent dans les murs du Passage Sainte-Croix pour lui donner un air de fête!

 

Exposition réalisée en partenariat avec : Le Muz : Musée d’œuvres d’enfant en ligne, Le Musée d’arts de Nantes, Le SEVE, Le Carnaval de Nantes ( Association Nemo), L’École Notre Dame de Toutes Joies, L’École des Loisirs
 

Dans le cadre de l'exposition "Dans les traits de Julien Martinière", organisée par le Centre André François à Margny-lès-Compiègne jusqu'au 12 juin 2021, une conférence est proposée jeudi 20 mai 2021 à 14 h "Julien Martinière, illustrateur. L’hybride, pour penser la complexité du monde", animée par Florence Gaiotti, maître de conférences en littérature française à l’ IUFM Nord Pas-de-Calais, Université d’Artois.

Rencontre gratuite sur réservation. Possibilité de suivre la conférence sur place ou en direct en ligne (dans ce cas, un lien sera envoyé après inscription).

Le Centre André François à Margny-lès-Compiègne propose du 27 mars au 12 juin 2021 l'exposition "Dans les traits de Julien Martinière".

Dans des illustrations d’une richesse et d’un foisonnement remarquable, Julien Martinière écrit l’histoire. L’histoire d’un petit garçon qui sillonnera les routes du Japon à la rencontre des Yokaïs, l’histoire de Blaise qui retournera à son animalité après avoir renoncé à sa vie d’employé de bureau, les histoires des autres comme les siennes. Découvrez au fil de l’exposition le travail d’un illustrateur qui aborde avec subtilité et minutie les problématiques de notre époque.

Centre André François / 1er étage de la médiathèque Jean Moulin. Visite guidée (mercredi et samedi, 10h30 et 14h30) ou libre.

Vernissage ANNULÉ suite aux annonces gouvernementales du jeudi 18 mars 2021. L’exposition reste néanmoins accessible : jauge de 4 personnes maximum.

Jeudi 20 mai, 14h : Conférence "Julien Martinière, illustrateur. L’hybride, pour penser la complexité du monde" animée par Florence Gaiotti, maître de conférences en littérature française à l’IUFM Nord Pas-de-Calais, Université d’Artois.

Le séminaire de l’Afreloce fait sa rentrée à Paris. ATTENTION: les séances ont lieu le vendredi après-midi, de 13h à 16h, en visio-conférence. Voici le calendrier et le programme pour cette nouvelle année, qui voit arriver les 10 ans du séminaire. Suite aux mesures sanitaires concernant les universités d’Ile-de-France, l’inscription préalable est désormais obligatoire.

Pour vous inscrire, vous devez envoyer un message aux organisatrices du séminaire, Déborah Lévy-Bertherat et Mathilde Lévêque:

deborah.levy-bertherat@ens.fr et mathilde.leveque@univ-paris13.fr

Si vous souhaitez suivre le séminaire à distance, vous pouvez aussi contacter les organisatrices, qui vous enverront une invitation à vous connecter (retransmission en direct).

Programme :

16/10 (Salle Marbo): Séance inaugurale: Anne-Marie Chartier (LARHRA – Lyon 2): L’école et l’écriture obligatoire


13/11 (Salle Marbo) : Atelier doctoral: deux doctorantes sont invitées à présenter leurs travaux en cours:
Virginie Pfeiffer (Université Jean Moulin – Lyon 3): La littérature de jeunesse australienne aborigène
Victoria Chantseva (Université Paris 13 – EXPERICE): A-t-on besoin d’un livre pour apprendre la maîtrise du corps ? Étudier la prime éducation à travers les objets culturels.

11/12 (Visioconférence) : Fabien Lacouture (Université de Toronto) : Des livres et des images : éduquer la jeunesse dans l’Italie de la Renaissance

05/02 (Visioconférence) : Aliyah Morgenstern (Université Sorbonne Nouvelle) : L’enfant dans la langue

12/03 (U209) : Côme Simien (Université Clermont Ferrand Auvergne) : Les cultures scolaires villageoises à l’épreuve de la Révolution française : résistances, transferts ou innovations pédagogiques

21/05 (U209) : Laurent Bazin (UVSQ) : Le roman pour adolescents

11/06 : Séance Hors les murs (lieu à préciser)
 

En raison du contexte sanitaire, cette conférence doit être annulée.

D’où vient le théâtre jeune public ? Cette conférence est l’occasion de faire le bilan d’une recherche personnelle, et d’évoquer les échanges féconds menés avec d’autres chercheurs européens. 

L’essor d’un répertoire dramatique pour la jeunesse au cours des années 2000, en France, est l’aboutissement d’un long cheminement. Notre livre L’Enfant au théâtre : du spectateur au personnage cherche à le retracer en comparant l’itinéraire de la France avec celui de l’Italie, des années 1960 à nos jours. Le numéro Expériences théâtrales et idéologies, publié dans la revue Strenae, interroge quant à lui le rôle qu’ont joué les idéologies du xx^e siècle (durant l’entre-deux-guerres et l’immédiat après-guerre) dans le développement d’un théâtre pour la jeunesse en Europe.

Sibylle Lesourd, normalienne, agrégée de lettres modernes, docteure en littérature comparée, enseigne au lycée Jean Macé de Vitry-sur-Seine. Membre de l’Afreloce (Association Française de Recherche sur les Livres et les Objets Culturels de l’Enfance), elle appartient au Comité Éditorial de la revue Strenae.

Conférence de 10h à 12h30. Salle 70

Retrouvez également sur le site de la BnF le cycle Le théâtre, une invention de l'Europe, jusqu'au 9 mars 2021.

Organisée par le Musée d’Angoulême et le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, l'exposition "Emmanuel Guibert en bonne compagnie" se déroule au Musée d'Angoulême jusqu'au 21 juin 2021.

Emmanuel Guibert invite des peintres, sculpteurs, graveurs, architectes, photographes, musiciens pour témoigner qu’un auteur de bande dessinée n’est pas fait que de bande dessinée et qu’on n’a jamais trop de beaux-arts ni d’amis pour se tenir chaud. Emmanuel Guibert présentera des oeuvres inédites.
 

Biographie :
En 1992, la publication de Brune chez Albin Michel l’introduit dans un cercle de jeunes dessinateurs qui cherchent à renouveler l’univers de la bande dessinée, rassemblés au sein de L’Association. C'est avec Joann Sfar qu’il décide de se lancer sur les traces d’une facétieuse momie égarée dans les rues de Londres à la fin du XIXe siècle : La Fille du professeur (Aire libre-Dupuis). Publiée en 1997, l’ouvrage sera récompensé à Angoulême par l’Alph’Art Coup de Coeur et le Prix René Goscinny. Sur un scénario de David B., Emmanuel Guibert s’attèle ensuite à l’écriture d’un album fantastique, Le Capitaine Écarlate (Aire Libre- Dupuis). Avec Joann Sfar au scénario, il débute en 2001 l’écriture d’une saga bouleversante, celle d’un enfant juif en Judée il y a 2 000 ans, intitulée Les Olives noires. En 2003, paraît le premier volet de la trilogie Le Photographe (« Aire Libre », Dupuis), mêlant des dessins d’Emmanuel Guibert et des photographies de Didier Lefèvre, et qui raconte du point de vue de ce dernier le déroulement d’une mission humanitaire en Afghanistan en 1986. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix d’Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.

L'exposition "kubuni, les bandes dessinées d’afrique.s" se déroule jusqu'au 26 septembre 2021 au Musée de la Cité à Angoulême. Après la grande exposition consacrée à La Nouvelle bande dessinée d’expression arabe créée en 2016, la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image présente Kubuni, les bandes dessinées d’Afrique.s . Cette exposition est une road map qui se déploie autour de trois grands axes à la découverte des bandes dessinées de l’Afrique Subsaharienne d’Hier d’Aujourd’hui et de Demain.

Deux événements, Africa 2020, célébration des cultures africaines proposée par le président de la République et 20-21 Année de la Bande dessinée, lancée par le ministère de la culture, ont favorisé la mise en œuvre d’un ambitieux projet sur la bande dessinée africaine, dans le cadre d’un partenariat tripartite signée en 2018, entre la Cité Internationale de la bande dessinée et de l’image, L’ Institut Français du Congo et Bilili BD Festival, le Festival International de la bande dessinée du Congo Brazzaville. Ce projet : partir à la découverte d’un continent, celui de la bande dessinée africaine !

Kubuni*, les bandes dessinées d’Afrique.s part à la rencontre d’artistes et montre la réalité d’oeuvres conçues et diffusés en occident (Europe, USA…) mais aussi sur le continent africain, en album, dans des journaux, en applications pour smartphones… Des bandes dessinées d’inspirations culturelles, linguistiques, puisant leurs inspirations dans des traditions graphiques et narratives anciennes, d’une grande qualité et diversité, à l’image des nombreux pays et régions qui composent le continent africain.
Face à cette multiplicité des réalisations et des traditions, reflet au fond des différents visages de l’Afrique, l’exposition propose une vision plurielle du Continent, dont témoigne le « s » apposé à « Afrique.s ». Cette exposition parle donc des bandes dessinées des « Afriques » évoquées à travers les œuvres de plus de cinquante autrices et auteurs issues des 48 pays d’Afrique Subsaharienne, des résidents ou de la diaspora.

*Kubuni : Vient du Swahili, et signifie « création imaginaire ».

commissariat : Joëlle Epée Mandengue et Jean-Philippe Martin

auteur de l’affiche : Juni Ba