Goldorak : le festin des loups

Véritable icône populaire, qui marque la découverte en France de l’animation japonaise, Goldorak fait pour la première fois l’objet d’une adaptation officielle. Soyons clairs : le jeu joue sur la carte de la nostalgie puisqu’il remonte aux origines du prince d’Euphor et de son robot, qu’il permet de manipuler ce dernier (très bien modélisé), ainsi que les armes dont il dispose, et que des moments clés des animés figurent dans l’intrigue Pour autant, il pourra aussi séduire un public plus jeune, tout aussi (voire plus) familier de culture nippone. Soyons honnêtes : il souffre de réels défauts de réalisation techniques, de décors datés, et d’une certaine répétitivité - malgré des efforts pour varier le gameplay. Gageons cependant que l’expérience – assez courte, comptez 7 à 8 heures – saura plaire aux nostalgiques, mais aussi aux jeunes curieux.

Par Jonathan Paul (publié dans La Revue des livres pour enfants, n°335)